SPHèRE DES JEUNES : tour du monde à vélo
 
tour du monde à vélo  

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Nicolas DUCRET et PUGET ont terminé leur voyage.

 
 

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Afrique

   


L'AFRIQUE DU SUD

Il y a un an et demi, nous disions : « Gardons le meilleur pour la fin ! ». Autrement dit, l’Afrique, et plus particulièrement l’Afrique Australe. Cette étape marque la fin de notre périple et demande donc d’être savourée le mieux possible.
Notre avion atterrit à Johannesburg, en Afrique du Sud. Ville réputée très dangereuse, nous l’évitons et prenons la direction de Pretoria à 60 kilomètres au nord. Avec surprise, nous découvrons que l’hiver commence en Afrique Australe. Le climat est sec, ensoleillé mais froid. Les températures varient entre 5 et 13°C. Les journées sont courtes puisque la nuit tombe à 18h00. En roulant vers le nord, c’est-à-dire vers l’équateur, nous espérons trouver un peu plus de chaleur.
Quelques jours plus tard, nous passons la frontière de l’Afrique du Sud pour entrer au Botswana.
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LE BOTSWANA

Nous traversons ce pays dans toute sa hauteur. Le 13 juin 2003, nous arrivons à Gaborone, la capitale du Botswana. Après avoir fait quelques courses dans un supermarché, nous décidons de bivouaquer sur le parking d’un grand magasin. Là, nous apprenons que chaque année, à la même période, le parking est réservé aux membres d’une course de rallye automobiles qui se nomme « The Hundred Desert Race. » C’est ainsi, qu’au petit matin nous assistons au départ des bolides dans l’euphorie générale d’une foule en liesse. Ce rallye a été pour nous un moment privilégié où nous nous sommes sentis très proche de la foule botswanaise.
Nous prenons ensuite la direction d’Orapa, ville située au bord de la célèbre mine de diamant du Botswana qui d’ailleurs, fait l’objet d’une surveillance toute particulière. Après 140 km de vélo et pressés d’en finir avec la route pour cette journée, nous voilà bloqués à l’entrée de la ville. Au poste de contrôle, on nous informe que pour pénétrer à l’intérieur de la ville, il est impératif d’avoir une demande écrite, formulée par une personne résidant à Orapa. Après quelques négociations infructueuses, un type se propose d’effectuer la demande pour nous. Dix minutes plus tard, nous sommes à l’intérieur de la ville à la recherche d’un toit. Un jeune nous propose de venir dormir chez lui si sa « Mama » accepte notre demande. Dans un premier temps notre requête est rejetée, puis c’est avec une grande amabilité et une immense confiance qu’elle accepte de nous héberger. Le lendemain matin, la famille déjà partie travaillée, nous laisse le soin de fermer la maison derrière-nous et de glisser les clés sous le paillasson. C’est bien la première fois que l’on nous fait ce coup-là, plutôt sympathique d’ailleurs.
C’est à Mopipi, que nous quittons la bonne route à laquelle nous avions droit depuis notre arrivée en Afrique, pour fréquenter des chemins de brousse. Rapidement, nous nous retrouvons en plein désert. Etant donné que les pistes partent en tous sens, nous utilisons généreusement la boussole. Après quelques centaines de kilomètres, nous apercevons des bosquets d’arbustes et de buissons épineux au milieu de petites dunes de sable. C’est à tour de rôle que nous dérapons dans ces pièges. Le soir, nous profitons des magnifiques coucher de soleil. Après la traversée du Salar de Ntwetwe Pan, qui est d’une platitude extrême et d’un aspect lunaire, nous accédons à des chemins alternant entre terre et sable qui nous mènent à la ville de Gweta. Atteignant le Nord du Botswana près du fleuve Zambèze, 20 minutes de ferry nous ferons passer en Zambie.
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LA ZAMBIE

En entrant en Zambie, nos compteurs affichent 15 500 kilomètres. Nous continuons à traverser l’Afrique Australe et, sur 1 500 km nous empruntons la légendaire route qui relie Le Cap au Caire.
Partis de Livingstone et des Chutes Victoria, au sud du pays, nous remontons vers Lusaka, capitale de la Zambie, puis vers Tunduma, la frontière avec la Tanzanie. Là encore, nous faisons de très belles rencontres et découvrons de nouveaux modes de vie.
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LA TANZANIE

Arrivés en Tanzanie, par Tunduma, nous traversons ce beau pays en direction de Dar es-Salaam par l’une des seules routes goudronnées du pays. Cela nous permet d’apprécier la typicité des maisons de torchis, de rencontrer des ethnies d’une incroyable diversité dont les non-moins dignes et mystérieux Masaï.
La route que nous empruntons pour rejoindre Dar es-Salaam traverse le Parc National de Mikumi où vivent nombre d’animaux sauvages. Ayant vus quelques-uns de ces animaux sur les routes du Botswana et de la Zambie, mais n’ayant toujours pas rencontré de lions, d’hippopotames et autres animaux, nous décidons d’effectuer un passage à Mikumi pour nous approcher de plus près de la vie sauvage. C’est en 4x4 que nous arpentons alors la savane de Mikumi. Ainsi, nous approchons un troupeau d’impalas (antilopes), puis nous surprenons la sieste de 4 ou 5 lionnes et leurs petits. Au loin, nous croisons un troupeau d’éléphants, puis c’est au tour des girafes et des zèbres qui animent la savane. Enfin, les hippopotames et les crocodiles ne manquent pas non plus à la photo de famille. Le lendemain, de retour sur nos vélos, nous traversons le parc sur cinquante kilomètres et sur notre chemin, nous surprenons babouins surexcités, zèbres au galop, impalas bondissant prodigieusement et buffles broutant en bordure de route. Après 125 km, nous arrivons à Morogoro.
Nous poursuivons notre route à vélo, et après quelques jours nous entrons dans la ville de Dar es-Salaam. Son nom, qui signifie « port de paix » en arabe, est tout, sauf une ville paisible puisque c’est une agglomération grouillante et bruyante que nous découvrons sur des kilomètres. Les trottoirs sont inondés de marchands en tous genres et d’acheteurs, et les rues sont gorgées par le flux incessant des automobiles.
Au Nord-Est de Dar es-Salaam, à 35 kilomètres de la côte, se dresse l’île de Zanzibar que nous rejoignons après une traversée de 2h30 par le ferry. Nous découvrons alors la vieille ville de pierre : Stonetown, classée Patrimoine Mondial de l’Humanité par les Nations-Unies. Après quelques jours de repos, nous quittons Stonetown pour la côte sud-est de l’île. Une cinquantaine de kilomètres nous mène aux fameuses plages de sable fin et blanc, et aux eaux turquoises peuplées de poissons aux mille couleurs. Le gérant de l’hôtel bordant la plage, nous permet de planter notre tente pour 5 jours. Ah, que la vie est douce sous les tropiques !
De retour à Dar es-Salaam, il ne nous reste plus qu’à embarquer à bord d’un des derniers avions pour rejoindre notre cher continent, notre cher pays, notre si bonne ville de Nantes. Seulement, le 25 août 2003, toujours à Dar es-Salaam, un agent de British Airways que le prochain vol libre à destination de France est le 12 septembre. Nous voilà bloqués en Afrique, pensons-nous. Le lendemain à l’aéroport, 30 minutes avant le décollage de l’avion, quatre passagers ne se sont pas fait enregistrer. L’hôtesse nous donne alors la priorité sur la dizaine de personnes qui attendait comme nous. Quelques minutes plus tard, l’avion quitte le sol africain et prend la direction de l’Europe.
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© François PUGET